Deux diamants célèbres

avril-pendentif-diamantLe mot diamant tire sa provenance du mot latin « Adamas » qui lui-même vient du grec et signifie « invincible ». C’est du carbone à l’état pur qui cristallise de façon tout à fait spéciale, lui donnant des propriétés uniques.

Le diamant, seigneur de toutes les pierres naturelles, constitue à lui seul une classe particulière. Aucune autre pierre ne peut lui être comparée pour sa dureté, son éclat et ses feux. En effet, plus lumineux que la lumière, il rend davantage qu’il n’en reçoit, et il crée de la couleur à partir d’un rien, étant lui-même incolore. Il étincelle mystérieusement, toujours rayonnant et suscitant tous les désirs.

 

LE HOPE

Le  » HOPE », pesant 45.52 carats, est loin d’être parmi les plus gros diamants du monde mais il est sûrement un des plus célèbres, grâce à sa couleur d’un bleu indien foncé.

Il existe aussi un autre diamant bleu pesant 13.75 carats qu’on appelle le BRUNSWICK BLEU. Les enquêteurs croient que la ressemblance des couleurs de ces deux diamants est une preuve frappante concluant que ces deux pierres furent retaillées à partir d’un autre diamant « LE BLEU FRANÇAIS » qui fut volé du trésor royal de la Garde Meuble en 1792 et qu’on n’a jamais retrouvé.

Le hope est apparu sur le marché Londonnien en 1830 et fut acheté par le collectionneur de gemmes Henry Philip Hope au prix de $90,000.00. Après sa mort de H.P. Hope en 1839, il devint la possession de son neuveux Henry Thomas Hope qui le fit exposer au « Crystal Palace Exposition » où le Koh-i-noor, un autre diamant célèbre, était aussi étallé. À ce moment, le Hope avait acquis son nom officiel.

En 1908, le Hope fut acheté au prix de $400,000,00 et fut revendu à un prix moindre par son propriétaire, celui-ci étant en difficultés financières. En peu de temps, le Hope passa entre plusieurs mains et de là vient l’histoire qui dit que cette pierre portait malheur puisque plusieurs morts subites, désastres aux palais royaux, faillites et infortunes se sont produites dans les familles qui l’on possédée.

En dépit de ces histoires, Mme Edward B. Mc Lean qui reçut le Hope en cadeau en 1911, ne l’a jamais considéré comme une pierre porteuse de malheur. À la mort de Mme Mc Lean, Monsieur Harry Winston de New York acheta la fameuse pierre au prix de $179,920.00 et il l’offrit à l’Institut Smithsonian de Washington où il est exposé encore aujourd’hui.

LE CULLINAN

Un après midi en 1905 , Monsieur Frédérick Wells, surintendant de la mine PRE MIER en Afrique du Sud, effectuait son inspection de routine, lorsque son attention fut attirée par un caillou reflétant les derniers rayons du soleil couchant. Curieux, il alla voir de pLus près découvrit un cristal pesant près de 22 onces.

Il pensa d’abord que ses compagnons de travail lui avaient joué un tour en y plaçant un gros cristal de verre. En apportant le fameux caillou au laboratoire de la mine les tests concluèrent que c’était le plus gros diamant de qualité gemme jamais trouvé. Il pesait 3106 carats, mesurant 2×2/2×4 pouces. On le nomma  » Le Cullinan  » en honneur dr Sir Thomas Cullinan qui avait ouvert la mine PRE M IER et qui était en visite le jour de cet heureux événements.

En 1907, le 9 novembre, on offrit cette pierre brute en cadeau au Roi Edward VII d’Angleterre pour son soixante-sixième anniversaire de naissance.

Ce n’est qu’en février 1908, trois ans après sa découverte, que le renommé tailleur de diamants M. Joseph Asscher d’Amsterdam entreprit de cliver (fendre dans le sens du grain comme le bois) cette pierre brute qui était alors assurée pour la somme de $ 1,250,000.00. Il plaça le joyau sous l’outil et donna un coup sec. La pierre ne broncha pas, mais la lame d’acier se brisa. Il attendit longtemps avant de reprendre l’expérience.

Cette fois, la pierre se fendit suivant son plan de clivage, tandis que Joseph Asscher tombait évanoui.

Parmi les pierres les plus importantes qui ont été taillées à partir de ce brut, on compte le « Cullinan I », le plus gros et le plus lourd diamant taillé au monde qu’on appelle aussi « Grande Étoile d’Afrique ». Ayant une forme de goutte, il pèse 530.20 carats. Le Roi Edward VII le fit sertir sur le sceptre royal des souverains et est aujourd’hui conservé à la tour de Londres.

Le Cullinan II est taillé sous forme de coussin, pèse 317.40 carats et orne la couronne Impériale. Il est aussi en exposition à la tour de Londres.

Les Cullinan III et IX furent offerts aux reines Marie et Alexandra et sont aujourd’hui portés par Elisabeth Il sur des couronnes, bagues, broches ou pendentifs.

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