Deux diamants célèbres

avril-pendentif-diamantLe mot diamant tire sa provenance du mot latin « Adamas » qui lui-même vient du grec et signifie « invincible ». C’est du carbone à l’état pur qui cristallise de façon tout à fait spéciale, lui donnant des propriétés uniques.

Le diamant, seigneur de toutes les pierres naturelles, constitue à lui seul une classe particulière. Aucune autre pierre ne peut lui être comparée pour sa dureté, son éclat et ses feux. En effet, plus lumineux que la lumière, il rend davantage qu’il n’en reçoit, et il crée de la couleur à partir d’un rien, étant lui-même incolore. Il étincelle mystérieusement, toujours rayonnant et suscitant tous les désirs.

 

LE HOPE

Le  » HOPE », pesant 45.52 carats, est loin d’être parmi les plus gros diamants du monde mais il est sûrement un des plus célèbres, grâce à sa couleur d’un bleu indien foncé.

Il existe aussi un autre diamant bleu pesant 13.75 carats qu’on appelle le BRUNSWICK BLEU. Les enquêteurs croient que la ressemblance des couleurs de ces deux diamants est une preuve frappante concluant que ces deux pierres furent retaillées à partir d’un autre diamant « LE BLEU FRANÇAIS » qui fut volé du trésor royal de la Garde Meuble en 1792 et qu’on n’a jamais retrouvé.

Le hope est apparu sur le marché Londonnien en 1830 et fut acheté par le collectionneur de gemmes Henry Philip Hope au prix de $90,000.00. Après sa mort de H.P. Hope en 1839, il devint la possession de son neuveux Henry Thomas Hope qui le fit exposer au « Crystal Palace Exposition » où le Koh-i-noor, un autre diamant célèbre, était aussi étallé. À ce moment, le Hope avait acquis son nom officiel.

En 1908, le Hope fut acheté au prix de $400,000,00 et fut revendu à un prix moindre par son propriétaire, celui-ci étant en difficultés financières. En peu de temps, le Hope passa entre plusieurs mains et de là vient l’histoire qui dit que cette pierre portait malheur puisque plusieurs morts subites, désastres aux palais royaux, faillites et infortunes se sont produites dans les familles qui l’on possédée.

En dépit de ces histoires, Mme Edward B. Mc Lean qui reçut le Hope en cadeau en 1911, ne l’a jamais considéré comme une pierre porteuse de malheur. À la mort de Mme Mc Lean, Monsieur Harry Winston de New York acheta la fameuse pierre au prix de $179,920.00 et il l’offrit à l’Institut Smithsonian de Washington où il est exposé encore aujourd’hui.

LE CULLINAN

Un après midi en 1905 , Monsieur Frédérick Wells, surintendant de la mine PRE MIER en Afrique du Sud, effectuait son inspection de routine, lorsque son attention fut attirée par un caillou reflétant les derniers rayons du soleil couchant. Curieux, il alla voir de pLus près découvrit un cristal pesant près de 22 onces.

Il pensa d’abord que ses compagnons de travail lui avaient joué un tour en y plaçant un gros cristal de verre. En apportant le fameux caillou au laboratoire de la mine les tests concluèrent que c’était le plus gros diamant de qualité gemme jamais trouvé. Il pesait 3106 carats, mesurant 2×2/2×4 pouces. On le nomma  » Le Cullinan  » en honneur dr Sir Thomas Cullinan qui avait ouvert la mine PRE M IER et qui était en visite le jour de cet heureux événements.

En 1907, le 9 novembre, on offrit cette pierre brute en cadeau au Roi Edward VII d’Angleterre pour son soixante-sixième anniversaire de naissance.

Ce n’est qu’en février 1908, trois ans après sa découverte, que le renommé tailleur de diamants M. Joseph Asscher d’Amsterdam entreprit de cliver (fendre dans le sens du grain comme le bois) cette pierre brute qui était alors assurée pour la somme de $ 1,250,000.00. Il plaça le joyau sous l’outil et donna un coup sec. La pierre ne broncha pas, mais la lame d’acier se brisa. Il attendit longtemps avant de reprendre l’expérience.

Cette fois, la pierre se fendit suivant son plan de clivage, tandis que Joseph Asscher tombait évanoui.

Parmi les pierres les plus importantes qui ont été taillées à partir de ce brut, on compte le « Cullinan I », le plus gros et le plus lourd diamant taillé au monde qu’on appelle aussi « Grande Étoile d’Afrique ». Ayant une forme de goutte, il pèse 530.20 carats. Le Roi Edward VII le fit sertir sur le sceptre royal des souverains et est aujourd’hui conservé à la tour de Londres.

Le Cullinan II est taillé sous forme de coussin, pèse 317.40 carats et orne la couronne Impériale. Il est aussi en exposition à la tour de Londres.

Les Cullinan III et IX furent offerts aux reines Marie et Alexandra et sont aujourd’hui portés par Elisabeth Il sur des couronnes, bagues, broches ou pendentifs.

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Les pierres de naissances

Presque tout le monde connait sa pierre de naissance, mais connaissez-vous son origine et les croyances qui l’entoure? Un article sur chaque pierre sera publié, mais en attendant, voici la liste les 12 mois de l’année et la pierre de naissance à laquelle ils sont associés.

Janvier : Grenat
Février : Améthyste
Mars : Aigue-marine
Avril : Diamant
Mai : Émeraude
Juin : Alexandrite, Perle et Pierre de lune
Juillet : Rubis
Août : Péridot, Spinelle et Sardonyx
Septembre : Saphir
Octobre : Tourmaline et Opale
Novembre : Citrine et Topaze jaune
Décembre : Turquoise et Zircon bleu et Tanzanite

Acheter sur internet

EST-CE VRAIMENT UNE BONNE AFFAIRE ?

Vous avez envie d’un bijou ou d’une belle montre ? Vous faites le tour des bijoutiers et des offres sur Internet. Le prix est sensiblement le même chez les bijoutiers. Mais vous dénichez une offre imbattable sur Internet : vous voilà convaincu de pouvoir économiser presque 45 % par rapport au prix en magasin.

Sébastien est fier de son coup. Il attend fébrilement de recevoir sa trouvaille par la poste, en direct de Singapour : sa montre Tissot, modèle T-Touch, au boîtier et au bracelet en titane, le tout offert à 550 $ US incluant la livraison au lieu de 995 $ CA au prix régulier dans une bijouterie de son secteur. Au moment de payer, on lui facture des frais de manutention et d’assurance…, puis les frais de douane, la TPS et la TVQ, ainsi que le taux de change bancaire. Sébastien reçoit enfin sa montre ; c’est le bon modèle, mais il doit se rendre chez un bijoutier pour l’ajustement du bracelet. Il doit également payer pour ce service. En réalité, il a dépensé 770 $, soit une économie de 23 % seulement.

Un an plus tard, la montre de Sébastien cesse de fonctionner. Il retourne chez le bijoutier local, qui lui annonce qu’il doit envoyer sa montre à Toronto, à l’atelier de Tissot, pour effectuer le changement de la pile de même que toute réparation. Il doit payer les frais d’expédition, la manutention, les assurances et le changement de pile. Il est nettement moins fier de son achat, puisqu’il économise à peine 100 $ sur le prix en magasin. Sa montre cesse à nouveau de fonctionner six mois plus tard. Cette fois-ci, c’est le circuit et le verre qui doivent être changés. Le coût de la réparation s’élève à plus de 250 $. Celle-ci n’est pas couverte par la garantie car le numéro de série gravé sur le boîtier de la montre démontre que l’achat n’a pas été effectué chez un dépositaire canadien officiel du fabricant. Sébastien réalise qu’il aura dépensé plus de 1 100 $ pour sa montre, sans compter tous les soucis occasionnés.

En achetant une montre à la bijouterie, dépositaire officiel de la marque Tissot, votre achat est protégé et vous êtes assuré d’avoir une garantie et un service après-vente sans tracas. La bijouterie Rivet égalera le prix d’une montre de même modèle vendue chez un autre dépositaire officiel canadien, avec le service incluant l’ajustement du bracelet et le changement de pile dans les 12 mois suivant l’achat, et les frais de livraison, de manutention et d’assurance si la montre doit être retournée chez le fabricant pendant la période de garantie.

La bijouterie Rivet égalera un meilleur prix trouvé sur Internet aux mêmes conditions que le vendeur, en ajoutant tous les frais liés à la commande, sans service après-vente, le tout payable au moment de la commande tel qu’il en retourne par Internet.

La bijouterie Rivet, dépositaire officiel canadien de la marque Tissot, a l’avantage de vous offrir une garantie de 24 mois honorée par Tissot. Acheter localement, c’est bénéficier d’un service de qualité, d’un produit irréprochable et d’une garantie après-vente obtenue en toute confiance. Finalement, acheter par Internet, est-ce vraiment une si bonne affaire ?

Achetez-vous une copie?

Voici la triste histoire vécue d’un gars tranquille… Appelons-le Alex.

Alex s’est acheté une belle montre pour se faire plaisir, pour se gâter, d’un grand nom de l’industrie horlogère, dont le fier ambassadeur est le meilleur golfeur au monde. Cette montre se vend normalement 4000 $ chez un bijoutier, mais il la trouve sur Internet à 1500 $. Wow, toute une aubaine ! On l’ajoute au panier, on calcule les frais de livraison, de manutention et d’assurances, et le total indique 1545 $. Parfait, on donne le numéro de la carte de crédit.

C’était en dollars US. La banque lui facture le taux de change de 4,2 %, plus un tarif bancaire. Sa facture vient de monter à 1645 $.

Ce n’est pas grave, c’est toujours mieux que le prix de détail suggéré par le fabricant. C’est encore moins que la moitié du prix.

Il reçoit son paquet ; la montre est flambant neuve. Il est content. Il l’apporte chez son bijoutier local, afin de faire ajuster le bracelet : 15 $.

Ce n’est pas grave, Alex est toujours gagnant !

Un an plus tard, il doit faire changer la pile. C’est surprenant, de nos jours, qu’une pile ne fasse pas plus d’un an…

Ce n’est pas grave, la pile coûte 12 $, mais 50 $ si on se baigne avec la montre. Il faut donc faire un test d’étanchéité. Alex choisit de payer 12 $.

Ce n’est pas grave, Alex ne se baignera plus avec sa montre et espère que la nouvelle pile durera plus qu’un an ! Le bijoutier l’aurait changée sans frais, s’il avait eu le plaisir de vendre la montre à Alex.

Deux mois plus tard, la montre ne tient pas l’heure. Le problème n’est pas lié à la pile. Alex fouille dans sa boîte et est heureux d’y trouver une garantie. Ah ! Il retourne chez le bijoutier. Ce dernier lui explique que la montre, qui est sur garantie, doit être retournée chez le fabricant. Le service canadien se fait de Toronto. Alex devra assumer des frais de poste, de manutention et d’assurances de 20 $ pour que le bijoutier l’achemine à Toronto, et probablement 20 $ seront aussi facturés par le fabricant pour retourner la montre au bijoutier.

Ce n’est pas grave, il l’a payée 1500 $ au lieu de 4000 $. En fait, Alex a payé 1712 $ au total jusqu’à maintenant.

L’atelier de réparation de la marque prestigieuse envoie au bijoutier son estimation du coût des réparations : 496 $. Le bijoutier réplique au fabricant que la montre est sur garantie et qu’il ne devrait pas y avoir de frais. Le fabricant demande au bijoutier de voir la facture d’achat. Le bijoutier appelle Alex, qui répond qu’il n’a que pour seule facture son relevé de carte de crédit, puisque le site Internet ne lui a pas fourni de facture. Tout ce qu’il trouve, c’est seulement un bon de livraison. Il fait donc une photocopie de son relevé de carte de crédit. Il apporte ses papiers chez le bijoutier, qui achemine le tout à Toronto.

L’estimation du coût des réparations revient chez le bijoutier. Le montant de 496 $ est toujours facturé, avec une mention imprimée en très gros caractères au centre de la page : « SOLD BY UNAUTHORIZED DEALER. WE DO NOT HONOUR THE GUARANTY » (non vendue par un dépositaire autorisé, nous [le fabricant] n’honorons pas la garantie).

Le bijoutier appelle Alex pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Alex est frustré, et le bijoutier écope de sa colère. Alex finit par se dire qu’il a déjà déboursé 1500 $… donc il ne va pas perdre ce montant. Il autorise la réparation de sa montre.

Ce n’est pas grave, Alex pense qu’il a payé 1500 $, puis maintenant 496 $, donc il est toujours loin du prix de détail suggéré du fabricant, de 4000 $. En réalité, il a dépensé 2208 $ jusqu’à maintenant.

À l’atelier du fabricant, on commence la réparation. L’horloger qui défait la montre en voit tous les jours, il connaît son produit, il est minutieux. Tout se fait sous l’œil de deux caméras performantes pour former le nouveau personnel et assurer une qualité de travail impeccable. Cependant, au cours de son travail, l’horloger est forcé d’admettre qu’il s’agit d’une montre contrefaite. Il s’agit d’une excellente copie, puisqu’il n’avait pas pu voir certains détails lors de son examen préliminaire pour faire son estimation. Des photos sont prises, et un dossier est monté chez le fabricant.

Alex reçoit une lettre en même temps que le bijoutier, expliquant qu’après avoir démonté le mécanisme, « Il est clair que cette montre n’est pas fabriquée par nos ateliers et qu’il s’agit d’une contrefaçon… de plagiat… d’une utilisation illégale de la marque… Nous saisissons cette montre sans compensation, ni pour l’intermédiaire (le bijoutier) qui nous a fait parvenir la montre ni pour le consommateur… »

Le fabricant détruira l’objet… Le consommateur peut exiger le retour de son produit, en pièces détachées et broyées, moyennant des frais d’estimation, de port et de manutention avec les photos et les explications…

Alex n’a pas économisé 2500 $ comme il le croyait ; il a perdu 2208 $. Il a choisi de ne pas récupérer sa montre. C’est grave.

Pire encore, Alex est fâché contre le bijoutier, qui ne lui a pas vendu la montre, qui a perdu de son temps et de l’argent pour les frais qu’il a déboursés en le servant.

Récemment, les autorités du Paraguay ont saisi pour plus de 34 millions $ US de montres contrefaites, des répliques des marques Patek Philippe, Tag Heuer, Tissot et Hublot. Les autorités ont décrit les produits comme étant de haute qualité. Ils passaient par l’aéroport international Silvio Pettirossi, à Asuncion, et étaient possiblement destinés au marché américain.

Les grandes marques de renommée internationale se sont unies cette année et ont réussi à faire fermer plus de 2000 sites Internet qui offraient des montres contrefaites avec des garanties et des instructions copiées, ainsi que les boîtes et les emballages (mentionnons Gucci, Hermès, Tag Heuer, Rolex, Tissot). C’est à croire qu’il se vend plus de copies que d’originales.

Une histoire comme celle d’Alex n’arrive pas quand on achète d’un bijoutier qui a pignon sur rue et qui fait des affaires dans notre voisinage depuis longtemps. Ce commerçant local sera là encore l’an prochain pour donner du service après-vente sans frais sur les produits qu’il vend, et pour des échanges, si nécessaire. Il faut cependant s’attendre à payer les frais de gestion, si on a acheté ailleurs, et à ne pas pouvoir échanger la marchandise, si on a acheté sur Internet. C’est simple, il me semble !

Diamant de sang

LES DEUX CÔTÉS DE LA MÉDAILLE

Peut-être avez-vous visionné le film Blood Diamonds (Diamants de sang), mettant en vedette Leonardo DiCaprio, ou regardé certains reportages qui ont été diffusés sur les ondes télé sur le sujet. Peut-être avez-vous réagi comme bien d’autres en vous disant que vous ne vouliez plus acheter de diamants pour ne pas encourager de telles monstruosités.

Bien sûr, il serait facile pour moi d’offrir à ma clientèle uniquement des diamants canadiens, des pierres extraites dans les meilleures conditions approuvées par les environnementalistes et par les populations locales (autochtones pour la plupart). Cette magnifique industrie a fait l’objet du texte que vous avez pu apprécier la semaine dernière. Mais aujourd’hui, je vous explique pourquoi il faut continuer d’acheter des diamants          « génériques », c’est-à-dire, de provenance non connue ou non retracée.

D’abord quelques notions de base au sujet du diamant.

Nous savons que la cristallisation des diamants se produit sous d’intenses chaleurs et des pressions extrêmes. Cette cristallisation ne peut pas se produire en surface. Les atomes de carbone se fusionnent pour devenir des diamants à une distance approximative de   300 km sous la croûte terrestre. Quand nous les trouvons tout juste sous nos pieds, c’est que les cristaux ont été propulsés à la surface par la force des volcans. Les cailloux ainsi éparpillés par l’éruption et par l’érosion sont alors transportés par les cours d’eau avoisinants. La montagne volcanique de forme conique est aussi disparue au fil des siècles, érodée par l’eau et le vent.

Alors, en 2007, où trouve-t-on les diamants ? Les anciennes cheminées volcaniques, maintenant éteintes, sont les sources d’exploitation les plus riches en concentration. Nous les appelons « gisements primaires ». Ces cheminées, situées au Botswana, en Afrique du Sud, en Russie, en Australie et au Canada (ces cinq pays produisent ensemble près de   80 % de toute la production mondiale), sont exploitées par les plus grandes compagnies minières mondiales. Pourquoi pas par de petites industries locales ? Pensons aux capitaux monstres que l’investissement requiert : l’installation des infrastructures de la mine Diavik dans les Territoires du Nord-Ouest a coûté plus de 975 millions de dollars, entre 2000 et 2003, avant même qu’on en sorte un premier lot de diamants. À cela s’ajoute une promesse de remettre les lieux dans l’état original au moment de fermer la mine vers  2025 ! Depuis le dernier quart du siècle précédent, les nouvelles mines de diamants sont soumises à une multitude de programmes environnementaux, une condition à remplir avant de pouvoir obtenir un permis d’exploitation. On peut donc garantir, en 2007, que les gisements primaires sont devenus des exploitations « vertes », sécuritaires et socialement responsables.

Comment se fait-il que des pays comme la Namibie, le Sierra Leone ou le Brésil soient des producteurs de diamants sans qu’on n’y ait trouvé une seule cheminée volcanique ? Les cristaux éjectés par les cheminées volcaniques du cœur de l’Afrique ont été emportés, principalement par l’eau. C’est ce qu’on appelle un dépôt ou un gisement « secondaire ». La rivière Orange est la principale responsable de l’évacuation de milliers de carats vers la côte ouest de l’Afrique, et ce, jusqu’à l’océan. Heureusement, des courants marins ramènent les précieux cailloux sur tout le littoral. C’est pourquoi, en Namibie, du nord au sud de ses frontières, les rives de l’océan sont divisées en lots exploités par des compagnies nationales et internationales. Des aspirateurs industriels géants sont utilisés sur les plages pour récupérer les cristaux de diamants dissimulés dans les sables et rochers. Des plongeurs professionnels font de même sous les vagues. Les quantités de diamants récupérées sont moins importantes que les quantités trouvées dans les gisements primaires. Par contre, ayant voyagé sur une grande distance au creux des eaux parfois tumultueuses, les cristaux de diamants plus faibles (ceux qui ont beaucoup de fractures et d’importantes impuretés) se sont fracassés au cours du transport, laissant dans les dépôts secondaires les qualités les plus rentables financièrement.

Les diamants ayant servis de monnaie d’échange pour procurer des armes à des factions rebelles ou à des forces opposées aux gouvernements légitimes et reconnus provenaient de ces dépôts secondaires, des sites d’exploitation artisanale.
Les « diamants de la guerre » ou « diamants de sang » comme présentés dans le film sont ceux qui sont négociés illégalement pour financer des conflits armés, en violation des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, particulièrement en Afrique centrale et occidentale. Notez que la source du problème est avant tout politique.

Vers la fin des années 90, un conflit particulièrement violent au Sierra Leone a attiré l’attention du monde entier. Des groupes rebelles vendaient illégalement des diamants pour financer leurs opérations. À cette époque, on estimait que les diamants de guerre pouvaient représenter environ 4 % de la production mondiale. D’autres conflits armés étaient aussi financés de la même façon en Angola, en Côte d’Ivoire, au Liberia et en République du Congo. Il fallait rapidement faire cesser ce trafic illégal de diamants.

En 2000, une collaboration extraordinaire s’est établie entre l’industrie du diamant, les Nations Unies, les gouvernements des pays où transigent les diamants bruts et diverses organisations non gouvernementales. Ils ont immédiatement mis en place le Processus de Kimberley*. Depuis 2003, cette loi a été adoptée par 71 pays et contrôle la chaîne d’approvisionnement diamantaire. En résumé, cette loi exige que chaque lot de diamants bruts qui traverse une frontière soit accompagné d’une documentation, ce qui signifie littéralement un passeport pour chaque carat… Quiconque accepte de tailler des diamants bruts de provenance non identifiée est passible d’une peine d’emprisonnement sévère. Et ce sera tolérance zéro.

L’industrie du diamant a aussi adopté un système de garanties volontaire pour assurer aux consommateurs que leurs diamants ne proviennent pas de sources illégales. En tant que bijoutière professionnelle membre de la Corporation des bijoutiers du Québec et de l’Association canadienne des bijoutiers, C. Rivet, Gemmologiste, Bijoux de Création a adopté ce système de garanties en choisissant ses fournisseurs parmi ceux qui garantissent à leur tour la provenance légale de leurs gemmes.

Voilà pourquoi il ne faut pas cesser d’acheter du diamant générique. Aujourd’hui, plus de 99 % des diamants proviennent de pays pacifiques. Grâce à l’industrie du diamant, chaque enfant du Botswana (premier producteur mondial avec près de 30 % de la production totale) a aujourd’hui accès à l’école gratuitement jusqu’à l’âge de 13 ans. Grâce à l’industrie du diamant, 5 millions de personnes ont accès à des services de santé au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud. À travers le monde, on compte plus de  10 millions de personnes qui bénéficient d’un revenu direct ou indirect de l’industrie du diamant, dont un million en Inde, où se situent maintenant les plus grandes tailleries. L’industrie du diamant génère plus de 40 % des revenus des exportations annuelles de la Namibie. L’association caritative « Jewelers for Children » finance un programme médical communautaire pour les orphelins d’Afrique du Sud. Le groupe « Diamond Development Initiative » a été créé pour améliorer les conditions de travail des ouvriers dans les exploitations diamantifères artisanales. Et, comme le dit le président du Botswana, Festus Mogae : « Votre joie d’offrir des diamants fait notre joie d’avoir de la nourriture sur nos tables. » Ce qui me permet de dire que trop souvent, hélas, les producteurs d’Hollywood ne nous font voir qu’un côté de la médaille, celui qui fait vendre leurs films!

Carmen Rivet est propriétaire de la bijouterie qui porte maintenant son nom, une entreprise familiale fondée à Montréal en 1955. Diplômée du Gemological Institute of America de Los Angeles, elle s’est établie à Saint-Lambert en 1987. Professeure de gemmologie pendant plus d’une douzaine d’années, elle enseigna principalement les cours… sur le diamant. Elle fut présidente de l’Association canadienne des bijoutiers en 2004-2005. Elle a été membre du bureau de direction de JVC de 1990 à 1995 et est membre de la Corporation des bijoutiers du Québec depuis… on ne compte plus les années !

*Pour plus de détails : www.kimberleyprocess.com

Les encans publics

HISTOIRE D’HORREUR!

Une annonce dans le journal « Encan Public » attire l’intérêt de plusieurs consommateurs.

On y annonce la tenue d’un encan dans un hôtel Sheraton pour y vendre :

« Gouvernement canadien diamants certifiés série no CS4971-07-0926 » inscrit entre deux drapeaux canadiens.»

« Montre suisse Rolex – Cartier – Patek – Breitling – Omega – Piaget – Chopard – Ulysse Nardin – IWC – Panerai – Bulgari »

« Bijoux de grande valeur saisi dans les aéroports section 12 et 110 et autres bijoux importés. Frais de douane et certifiés autres bijoux, bagues, bracelets, boucles d’oreilles, rubies, émeraudes, saphir, etc. »

Au bas de l’annonce on peut lire en petits caractères : « toute vente est finale. Beaucoup d’articles ne seront vendus sur la base Termes : Visa, Master Card, interac, chèque certifié ou comptant. La prime d’acheteurs de 15 % à être ajoutée.

L’histoire de Nathalie.

Elle voit l’annonce dans le journal et décide de se rendre à l’hôtel en étant convaincue qu’il s’agit d’un organisme gouvernemental fédéral qui liquide les biens saisis aux douanes. – Premier constat : le gouvernement n’aurait pas publié une publicité avec autant de fautes d’orthographe et de syntaxe. Je crois même qu’elles sont insérées volontairement pour prêter à confusion. On aurait dû lire « Diamants canadiens certifiés par le gouvernement » et non pas « Gouvernement canadien diamants certifiés » . 2e constat : à l’entrée de la salle d’encan, aucune affiche ne permet d’identifier la maison d’encan, ni l’organisme soit disant gouvernemental.

On lui demande son permis de conduire dont on prend une photocopie sur une feuille pré-imprimée qu’on lui demande aussi de signer. On ne lui en remet pas une copie. On lui explique que si elle achète un produit de la vente, elle a l’obligation de payer le prix affiché à l’écran plus 15 % de commission plus la TPS. 3e constat : vous avez l’obligation de présenter votre permis de conduire à tout policier qui vous en fait la demande, mais personne d’autre ne peut l’exiger, encore moins une compagnie avec laquelle vous n’avez fait aucune transaction pour le moment. 4e constat : vous signez un document, vous êtes en droit d’en avoir une copie. 5e constat : vous signez bien plus qu’une simple obligation de payer en achetant un produit. L’encanteur se protège de tous bords, tous côtés et se libère de toute responsabilité, obligation, garantie… En lisant les petits caractères, on a raison de commencer à s’inquiéter. 6e constat : on ne lui facturera pas la TVQ ? Cette transaction se passe pourtant physiquement au Québec. Cette compagnie n’est donc pas au registre des entreprises du Québec ? Provenant de l’extérieur, a-t-on une adresse? Non, nulle part. Cette compagnie a-t-elle un permis pour venir vendre ici ?

On lui remet une feuille sur laquelle un gros numéro à 3 chiffres est imprimé ainsi qu’une liste de tous les objets à vendre avec quelques détails : teneur en or, quantité et poids des pierres. 7e constat : aucun prix de réserve (prix de départ) n’est indiqué, aucun prix d’évaluation ou valeur à neuf.

Nathalie entre dans la salle ou l’encan se tient. Tous les bijoux et montres sont derrière des comptoirs vitrés, certains dans une boîte individuelle, des bagues et joncs de moindre valeur sont regroupés dans des présentoirs. Nathalie désire essayer une bague, elle s’adresse à une des jeunes filles aux jupes courtes et moulantes derrière le comptoir qui lui permet d’essayer la bague mais qui n’a pas les réponses à ses autres questions. Pour connaître le prix d’évaluation d’un article, un cartable contenant toutes les évaluations est à la disposition des intéressés, mais il y a foule… 8e constat : un seul cartable, ou une seule copie de toutes les descriptions des pièces, regroupées à un seul endroit, n’est pas une formule habituelle dans les maisons d’encan. Normalement, chaque article est accompagné d’une fiche descriptive complète, indiquant les poids, puretés, couleurs, métal et sa teneur. Dans ce cas-ci, faites la file si vous voulez connaître la qualité des pierres et le prix d’évaluation. L’encan commencera peut-être avant que vous n’ayez pu avoir les réponses à vos questions.

On demande le silence. Tout le monde s’assoit. Une dame bien mise présente le premier bijou. Une photo est affichée sur un écran géant ainsi que l’évaluation qui l’accompagne. On donne un prix de départ et c’est parti. Quelques personnes dans cette salle semblent des habituées de la place, elles misent souvent… ça fait monter le prix. Tout ce qui se passe dans cette salle est filmé. Une jeune fille se promène dans la salle pour faire voir ‘en vrai’ la pièce présentement en cause.

À son tour, la bague convoitée par Nathalie s’affiche sur l’écran, avec l’évaluation de la « Canadian Insurance Jewellery Appraisal » avec logos, symboles et encore là, deux petits drapeaux canadiens. Ça fait vraiment officiel. Elle est signée par Mehdi Vafaee. On peut y lire en anglais seulement « ce qui suit est une description et un prix de remplacement basé selon les prix du marché au moment de l’évaluation ». Bague en or blanc, un diamant pesant environ 1.04 carat, pureté I-1, couleur F, taille rond brillant, et 24 petits diamants totalisant environ 0.47 carat sertis sur les épaules. Le prix de remplacement de cette bague est estimé à 21 800 $. Les enchères montent et la sonnerie se fait entendre sur le prix offert par Nathalie, 6 500 $. Elle est convaincue d’avoir réalisé l’aubaine du siècle à moins du tiers du prix réel. Elle sort de la pièce, passe à la caisse ou on ajoute la commission du ‘commissaire priseur de l’encanteur de 15 % : total avant taxes : 7 475 $.

Nathalie se retrouve chez moi pour faire une mise de grandeur sur sa nouvelle bague. Je lui explique les coûts pour ce travail puisqu’il faudra ressertir tous les petits diamants qui sont sertis sur les épaules. J’examine la bague et l’installe au microscope pour lui faire remarquer la qualité de son diamant. Devant cette déception, elle me demande d’en faire l’évaluation. Tout bien calculé, j’arrive à un prix à neuf de 6 250 $ plus taxes. Autrement dit, je peux lui vendre une bague identique et de même qualité aujourd’hui pour ce montant, en prenant une marge de profit régulière appliquée par l’industrie.

Elle me demande de lui fournir une évaluation écrite, ce que je fais devant elle. Je lui suggère d’avoir une deuxième opinion au cas où je me serais laissée influencée par ses propos. Ma collègue dont le laboratoire indépendant est à Montréal évalue la bague à 6 000 $.

Nathalie tente de se faire rembourser. Elle tombe toujours sur une boite vocale chez l’encanteur alors elle laisse des messages. Le premier très gentil, un autre pour dire qu’elle envoie des documents par télécopieur – dont ses deux évaluations à 6 000 $ et 6 250 $ – pour justifier sa demande de remboursement, le dernier pour les informer qu’elle entreprendra des procédures légales. Elle envoie par écrit sous enveloppe enregistré, en français et en anglais, une demande de remboursement pour la totalité de son achat.

Deux semaines plus tard, sans nouvelle, Nathalie dépose une plainte pour faux escompte et fausse représentation au Bureau de la Concurrence – organisme gouvernemental fédéral. Elle fait aussi plainte auprès de Joailliers Vigilance Canada (JVC) qui l’avise qu’elle est la 5e plainte reçue suite à une transaction avec un certain encan public et que sa plainte est transférée au Bureau de la Concurrence, auprès de l’Association canadienne des Bijoutiers (CJA), de la Corporation des Bijoutiers du Québec (CBQ). JVC lui suggère aussi de porter sa plainte auprès de Better Business Bureau (BBB), et auprès de l’Office de la Protection du Consommateur.

Elle laisse un message à l’accueil de «  La Facture », émission de Radio Canada, et « Journaliste d’Enquête (JE) » de TVA, deux émissions aux fortes répercussions et dont les journalistes n’ont pas froid aux yeux.

Elle laisse un dernier message sur la boîte vocale de la maison d’encan que les médias sont avisés et qu’elle déposera, le lendemain, devant le tribunal, une demande d’audience pour qu’un juge oblige la compagnie à la rembourser complètement, son achat plus tous les frais encourus lors de sa démarche.

Là, elle a eu un retour d’appel. Moi aussi, j’ai reçu un appel d’un dirigeant de la compagnie qui cherchait clairement à m’intimider.

Nathalie a finalement été remboursée, quatre mois après son achat.  L’histoire ne dit pas ce qui a motivé la maison d’encan à réagir. L’appel d’un journaliste? La pression d’un organisme? Le dépôt de la plainte devant le tribunal?

Acheter un bijou devrait être une histoire romantique, un plaisir d’apprendre et un bonheur de se gâter (ou gâter une personne qu’on aime). L’expérience devrait être agréable et vous devriez en tirer une satisfaction à tous les égards, savoir que vous avez payé un prix honnête en ayant été servi avec courtoisie.

Un cas comme celui-ci fait un mal terrible à l’industrie des bijouteries. Nathalie n’aura plus tellement envie de s’acheter un bijou de qualité et si l’envie lui revenait, elle sera d’une méfiance incroyable. C’est compréhensible.

Si vous voyez une publicité dans un journal annonçant la tenue d’un encan et une vente de biens « saisis aux douanes » ou « saisis par des corps policiers » ou ‘vendus pour le gouvernement », faites vos devoirs :

– Informez vous sur la maison d’encan :

Fait-elle l’objet de plaintes auprès de JVC ou de la CJA ou de la CBQ – les liens à ces organismes sont sur notre site?

Avez-vous toutes ses coordonnées? Adresses et numéro de téléphone

Pouvez-vous voir sur leur site web toutes les pièces qui seront mises en vente lors du prochain encan? Nous sommes en 2012 et ces informations sont disponibles sur les sites des bonnes maisons d’encan.

– Si vous avez un doute, rapportez rapidement à la CJA ou à la CBQ toute publicité annonçant la tenue d’un de ces encan public ou enchère publique afin de donner aux responsables la possibilité d’intervenir.

Il existe des gens malhonnêtes, qui font de la fausse représentation, qui contreviennent aux lois et à l’éthique. Essayez de courir après eux pour être remboursé si vous réalisez, trop tard, avoir été induit en erreur… Nathalie vous dira tout le temps et les efforts que ça prend.

Le collier caméléon

Combien de femmes ont un collier traditionnel de perles blanches dans le fond d’un tiroir ?

On n’en porte plus aussi souvent qu’autrefois. Démodé ? Trop classique ? Trop petit alors que la mode est aux plus gros bijoux (Voir photo 1) ?

On ne veut cependant pas s’en défaire, préférant conserver le souvenir du moment où on a reçu ce collier en cadeau, ou encore le souvenir de celle qui l’a porté avant nous, que ce soit notre mère, une grand-mère, une belle-mère, une sœur ou une amie.

img_camelionQuand tous les titres des revues de mode riment avec « rétro », « clin d’œil au classique », « nostalgie », « jeux d’hier » et « plaisirs d’autrefois », conjuguons toutes ces tendances pour rajeunir le look d’un ancien collier. Plusieurs possibilités s’offrent aux perles pour sortir de leur retraite, mais je ne peux pas vous les démontrer toutes ici. Voici donc notre truc le plus populaire auprès des dames : le caméléon à 72 pouces.

S’il s’agit d’un collier en chute (perles de différentes grosseurs), commencez par le désenfiler, nettoyez les perles avec une eau savonneuse douce et rincez à l’eau tiède. Épongez-les avec un chiffon doux. Remettez-les à plat dans le désordre. Ajoutez-y des perles d’autres couleurs, des billes de pierres variées selon vos couleurs préférées : améthyste, malachite, quartz rose, pierre de soleil, péridot, grenat, citrine, tourmaline, lapis lazuli…, des billes d’or ou d’argent, et variez les grosseurs. N’hésitez pas : vous pouvez mélanger les couleurs et il n’est pas nécessaire que le motif soit régulier (Voir photo 2). Amenez la longueur à environ 70-72 pouces. Installez le résultat sur un fil temporaire pour vérifier l’harmonie des couleurs et régler la longueur souhaitée. Réenfilez avec des nœuds entre chaque bille, ou du moins de chaque côté des perles. Le fermoir n’est pas utile (Voir photos 3 et 4).

Nous avons trouvé une douzaine de façons de porter ce nouveau collier :

– Sur un rang simple, c’est long et accrochant, c’est seulement pour « faire la belle ». Les actrices qui vont chercher leur oscar peuvent se permettre d’avoir un collier qui leur tombe presque aux genoux… (Voir photo 5). À tout le moins, faites-y un nœud pour le raccourcir un peu (Voir photo 6).

– Sur deux rangs, c’est déjà plus facile à porter. Les deux rangs peuvent être égaux, légèrement distants, ou un étrangleur avec un très long (Voir photos 7, 8 et 9). La grande tendance est de placer ces deux rangs rapprochés et d’y ajouter une broche près du cou ; on l’appelle la « cravate », qui ajoute une touche très féminine à une tenue d’affaires (Voir photo 10). Aucun homme n’en aura une aussi magnifique !

– Sur trois rangs, il peut encore passer par-dessus la tête sans avoir recours à un fermoir (Voir photo 11).

– À quatre rangs, c’est un magnifique collier court qu’on peut porter dans le désordre (voir photo 12) ou en torsade (voir photo 13). Il faut l’attacher à l’aide d’un raccourcisseur, un anneau en or qui s’ouvre ou une épingle perlée, ou encore avec une broche centrée en avant (Voir photo 14). Ressortez vos vieux camée : le mélange du vieux et du nouveau fait fureur. On peut aussi ajouter un pendentif sur bélière à ouverture en plaçant le raccourcisseur en avant. (Voir photo 15)

– Et finalement, le collier peut se transformer en bracelet volumineux, lorsque placé à huit rangs. Plus on le torsade, plus on le raccourcit, ce qui convient à toutes les dimensions de poignet (Voir photo 16).

– Et pourquoi pas en ceinture ? Elle sera étroite, mais quel raffinement ajouté à une tenue qui distingue. Pour tailles 36 et moins. Rappelez-vous : plus vous torsadez, plus vous raccourcissez (Voir photo 17).

Joe Dassin chantait « on va sortir la nouvelle vague du fond des vieux tiroirs ». Voici justement une façon originale et amusante d’utiliser un collier qui s’ennuyait au fond du vieux tiroir, et d’en faire un accessoire mode qui fera jaser. Voilà mesdames, une formidable façon de recycler !